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SITUATION DE L'IKASTOLA DE CIBOURE

Soumis par admin le mar, 2015/17/03 - 12:16

PETIT HISTORIQUE

La petite ikastola de Ciboure est née à la rentrée 2012. Rappelons que Ciboure était la dernière ville (avec Boucau) de plus de 5 000 habitants en Pays Basque qui n’avait pas d’ikastola. C’est sur proposition du maire M.Guy Poulou que la petite structure s’est installée sur le domaine public, jouxtant l’école publique Marinela. Nous avions été alors informés qu'il s'agirait là d'une solution provisoire : en effet, c’est par deux fois que le maire de Ciboure nous avait écrit son engagement de créer un Pôle Petite Enfance à Ciboure, au sein duquel l’ikastola serait logée.
Mais à la fin de l’année scolaire 2013/2014, le maire nous a invité à quitter les lieux. Rappelant sa promesse de reloger l’ikastola dans un pôle petite enfance, et sans avoir d’autre solution, les parents ont décidé de rester sur place, en attendant de trouver un nouveau local. Le maire a alors donc décidé de nous traduire en justice.
 
 
Après que la mairie a été déboutée au Tribunal de Grande Instance de Bayonne, le juge administratif de Pau a remarqué que le maire n’avait pas tenu parole. Mais il n’a également pu que constater que nous occupions un terrain public sans autorisation puisque le contrat avait pris fin. Raison pour laquelle le juge nous a mis sous astreinte de 100€ par jour d’occupation.
Depuis le début nous n’avons cessé de chercher des solutions. Nous avons proposé l’école Jules Ferry aujourd’hui inoccupée, le site d’Ithurri Baitha, ancienne colonie de vacance, édifice public à l’abandon, les préfabriqués vides situés à Socoa sur le terrain portuaire du Conseil Général. Mais toutes les solutions se sont heurtées au refus du maire, M. Guy Poulou, de son adjointe Mme Isabelle Dubarbier.
Et lorsqu’une deuxième fois le maire nous a traduit devant le tribunal administratif, voulant augmenter l’astreinte de 100€ à 400€, le juge a constaté que c’était bien Seaska et l’ikastola de Ciboure qui recherchaient des solutions, tandis que c’était bel et bien la mairie qui empêchait de trouver une issue au problème. Raison pour laquelle, l’astreinte est restée à 100€ par jour sans être agravée.
Menaces de couper l’eau, l’électricité et d’enlever les clôtures… puis coupures d’électricité, menace de mort en conseil municipal… le maire Guy Poulou n’a pas manqué de brandir tout un arsenal afin de faire plier les parents qui ne demandaient qu’une chose : un endroit digne afin que leurs enfants puissent apprendre en langue basque, chose qu’il avait lui-même promise ! C'est une attitude que nous comprenons d'autant moins que M. le Maire a, dans le passé, soutenu le collège Piarres Larzabal (autre établissement de la fédération Seaska installé dans le quartier de Socoa)
Enfin, c’est grâce à l’élan de solidarité de milliers d'amis de la langue basque (pétitions de soutien à près de 20000 signataires....) que l’ikastola de Ciboure a pu continuer son petit bout de chemin. Face aux 100€ d’astreinte, des centaines de donateurs sont ainsi venus aider l’ikastola, en versant 10€, 100€, 1000€ et même jusqu'à 10 000€ ! Sans lumière et sans chauffage, les enfants de la maternelle Kaskarotenea et leurs parents ont également pu ressentir l'enthousiasme réconfortant des 6000 manifestants venus défiler le 8 novembre 2014 le long de la magnifique baie, pour apporter leur soutien et réclamer une solution pour l’ikastola.
 
 
 

UN TERRAIN

Contre vents et marées, la petite ikastola de Ciboure va de l'avant. En septembre on comptait 12 élèves, rapidement un 13ème les a rejoint. Et ces prochains jours, deux petits camarades viendront renforcer les rangs d’une classe de 15 élèves.
Pour la rentrée prochaine, 18 enfants sont attendus. Le site actuel étant trop petit, et la Mairie ne souhaitant pas donner suite à sa promesse de nous reloger dans le pôle petite enfance, ni dans aucun autre endroit public, digne d’accueillir une école, nous sommes dans l'obligation de trouver une ultime solution: le recours à un terrain privé.
Nous avons donc décidé de nous engager dans l’achat d’un terrain à Ciboure, comme seule et dernière solution afin de pouvoir garder une ikastola à Ciboure. Nous avons cherché partout dasn la commune: petites annonces immobilières, sites spécialisés... Le cadastre n’a plus aucun secret pour nous ! Dans cette cité balnéaire, où les résidences secondaires sont plus nombreuses que les résidences principales, la rareté du foncier est bien réelle. Toutefois nous avons enfin pu identifier un terrain dans le quartier Marinela, à proximité de l'actuelle ikastola et du centre ville. C'est une opportunité à saisir: l’achat de ce terrain nous permettra de continuer à développer l’ikastola, cela était et cela reste notre premier et seul objectif. Les élus ne sont que de passage, à Ciboure comme ailleurs. Les désaccords et les blocages d'hier seront oubliés, nous l'espérons, et seules subsisteront les solutions pérennes: l’ikastola Kaskarotenea existe bel et bien, elle est déjà présente dans le tissu social Cibourien et elle le restera. C’est pour cela que nous lançons aujourd’hui une campagne afin de récolter les 300 000€ qui nous permettront d’acheter le dit terrain.

 

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