LE SYSTEME IMMERSIF EN DANGER !
Le 10 octobre près de mille personnes ont formé une chaîne humaine à Bayonne pour défendre l'immersion.
Euskal Konfederazioa, avec les associations de parents et d’enseignants Biga bai, Erakasleak, Euskal Haziak, Euskara Geroan, Ikas-bi et Seaska, ont appellé à former une chaîne humaine le samedi 10 octobre à 11h00 Bayonne (le rendez-vous était fixé rue Ducéré, devant la maison natale du célèbre juriste René Cassin, rédacteur de la Déclaration des droits humains de 1948 et Prix Nobel del a Paix de 1968) pour dénoncer la négation de nos droits linguistiques.
En effet, le refus d’ouverture d’une classe en immersion à l’école publique Baste-Quiéta de Saint Pierre D'Irube est un évènement grave pour l’enseignement du basque, qui signe l’arrêt de ce modèle à l’école publique.
C’est une posture de principe de l’Education Nationale totalement arbitraire : en effet il est démontré que les élèves ayant suivi une maternelle immersive en basque n’ont aucun problème d’apprentissage du français, et qu’au contraire ils développent des compétences langagières supérieures.
Ne nous y trompons pas, loin d’être une décision isolée, cette position montre une réelle hostilité à l’égard de l’enseignement par immersion des langues territoriales.
Si nous ne manifestons pas clairement notre opposition, si nous n’obtenons pas le recul du ministre, c’est le principe même de l’immersion déjà en place dans les écoles bilingues du public comme du privé catholique qui peut être remis en question, et, à terme, le modèle immersif des ikastola.
Ne laissons pas Paris entraver notre droit de transmettre le basque à nos enfants !
Le même jour, les associations membres du collectif "Pour que vivent nos langues" ont également organisé des rassemblements à l’échelle Hexagonale, pour protester contre la politique menée par ce gouvernement à l’encontre de l’enseignement des langues territoriales.